Comme si la figure d’autorité ne pouvait démontrer ses sentiments. Comme si l’on croyait en un ordre rigide et que l’amour et l’affection risquaient de venir tout bouleverser. Et qu’il fallait des zarmes pour combattre les larmes. Il fallait des zarmes pour combattre les larmes. Alors on s’armait jusqu’aux dents pour ne pas laisser couler les larmes. Ne pas laisser couler les larmes pour tant d’absurdité, tant d’ignorance, tant de peur. La peur d’une main caressant tendrement les cheveux d’un enfant.
©Denise Blais